Affaire discours de Félix Tshisekedi, voici la réaction chaude de Lambert Mende !

Affaire discours de Félix Tshisekedi, voici la réaction chaude de Lambert Mende !

Membre du collège des présidents des plateformes du Front Commun pour le Congo, Lambert Mende a réagi à chaud à l’adresse de ce dimanche 6 décembre du chef de l’État.

Pour ce cacique du FCC, la nomination d’un informateur dans la configuration actuelle s’apparente à « des remèdes pires que le mal dont souffre » la République démocratique du Congo. « Je voudrais rappeler que quelque soit la justesse des intentions du président de la République, il faut éviter de donner à la Nation des solutions qui pourraient d’être considérer comme des remèdes pires que le mal dont elle souffre. Des remèdes qui seraient bons mais qui en réalité nous mèneraient en dehors de textes fondamentaux qui régissent le pays aujourd’hui. Il faut respecter les textes fondamentaux qui sont au coeur de l’État de droit », réagit au nom du FCC, Lambert Mende Omalanga.

Et de préciser : « L’article 74 de la constitution qui fait du Président de la République la tête des institutions de la République met en premier lieu dans les différentes stipulations du serment qu’il a prêté le jour où il entraîne en , d’observer et défendre la constitution et les lois de la République. « S’agissant de la proposition centrale du message du président de nommer un informateur, l’article 78 stipule que le président de la République nomme le premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Bien-sûr qu’il n’a pas nommé. J’espère c’est parce qu’il n’a pas encore consulté celle-ci. Et met fin à ses fonctions après présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Une démission qui intervient qu’en deux occurrences soit une motion de censure par l’assemblée nationale soit par un acte volontaire du premier ministre. Aucun de deux cas n’est rempli. Ce n’est que si une telle majorité n’existe pas que le président de la République peut confier une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition. C’est donc quelque chose qui nous laisse pas mal des problèmes à résoudre encore ».

Par Stéphie MUKINZI (Politico)


À suivre