
Plus de 600 déplacés de guerre auraient contracté le VIH-Sida dans les camps de Goma et de Nyiragongo.
Selon le rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), datant de novembre 2024, signale déjà que 40 % des consultations dans les camps du Nord-Kivu concernaient des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. L’ONUSIDA, dans son rapport de 2023, souligne également que les conflits augmentent considérablement les risques de transmission du VIH en raison de la pauvreté et de l’absence de prévention adaptée.
D'après des informations publiées sur les réseaux sociaux au nom du jeune journaliste réputé Rodrigue Katsuva, environ 600 déplacés de guerre vivant dans des camps à Goma et à Nyiragongo auraient contracté le VIH-Sida.
Lors d’un entretien avec le coordonnateur du programme de lutte contre le VIH/Sida, il a été révélé que cette situation découle des conditions de vie précaires dans les camps, où des femmes, y compris des mineures, se prostituent en échange de nourriture ou d’eau. D’autres sont victimes de viols, augmentant ainsi leur vulnérabilité.
Et, selon le rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), datant de novembre 2024, signale déjà que 40 % des consultations dans les camps du Nord-Kivu concernaient des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. L’ONUSIDA, dans son rapport de 2023, souligne également que les conflits augmentent considérablement les risques de transmission du VIH en raison de la pauvreté et de l’absence de prévention adaptée.
Bien que l’urgence soit évidente, aucune aide spécifique n’a encore été mise en place pour répondre à cette crise. Le coordonnateur du programme de lutte contre le VIH/Sida a appelé à une mobilisation rapide des autorités et des partenaires humanitaires afin de protéger les populations déplacées et de mettre fin à ce cycle de vulnérabilité.
Malgré tout, les déplacés de guerre en ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo sont abandonnés à leurs tristes sorts.
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À suivre