Procès 100 jours: Kangudia charge Kamerhe et Jammal !
"Il y avait une lettre officielle (du directeur de cabinet du Chef de l'Etat) qui avait neutralisé le gouvernement. Pour toutes les sortie de fonds, il fallait se référer au directeur de cabinet du Chef de l'Etat" , rappelle Pierre Kangudia (Photo), ancien ministre du Budget qui comparait en tant que témoin dans le cadre du procès dit de 100 jours relatif au programme d'urgence du Chef de l'Etat.
"Si vous n'avez pas l'autorisation du directeur de cabinet, le ministère des Finances ne faisait rien".
Pas au courant d'une équipe de supervision
"Je ne savais même pas qu'il y avait une équipe de supervision avant la tenue de ce procès" révèle Pierre Kangudia alors que Vital Kamerhe l'a cité, lors de la première audience, comme faisant partie de l'équipe de supervision du programme d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat.
À la barre, Pierre Kangudia " reconnaît au moins avoir été invité par le directeur de cabinet du Chef de l'Etat à une séance de travail au cours de laquelle j'ai trouvé un certain nombre de responsables. Je crois que c'était une ou deux fois".
Sammih Jammal, vieille connaissance
" Monsieur Jammal est une vieille connaissance. On se connaît depuis très longtemps. Je l'ai vu dans la salle d'attente du directeur de cabinet du Chef de l'Etat à la présidence de la république attendant d'être reçu" , se souvient Pierre Kangudia alors que Vital Kamerhe et Pierre Kangudia ont dit ne pas se connaître.
"Et quand je dis au directeur de cabinet du Chef de l'Etat comment il peut recevoir Jammal en premier, il m'a dit qu'il a réussi à convaincre le Chef de l'Etat".
À suivre