
Synopsis du vidéoclip Thriller de Michael Jackson, le plus grand clip, le plus célèbre de tous les temps.
Thriller est un clip vidéo de la chanson Thriller de Michael Jackson, extraite de l'album éponyme. Il s'agit d'un film américain réalisé par John Landis et écrit par John Landis et Michael Jackson avec la chorégraphie de Michael Peters. Il a été diffusé pour la première fois le 2 décembre 1983, mais, en réalité sa sortie commerciale eut lieu le 2 novembre 1983.D'une durée inhabituelle de 13 minutes et 43 Secondes, le vidéoclip a été tourné en 35 mm au Palace Theatre du centre-ville de Los Angeles, à la jonction de Union Pacific Avenue et de South Calzona Street à East Los Angeles, et dans le quartier Angeleno Heights au 1345 Carroll Avenue. Il a contribué à faire de Thriller l'album le plus vendu de l'histoire. Il est reconnu pour avoir transformé le vidéoclip en une forme d'art visuel à part entière. Grâce à son succès, et celui des clips de Billie Jean et Beat it sortis quelques mois plus tôt, Michael Jackson devient le premier artiste afro-américain à être autant diffusé sur MTV, ce qui favorisera la plus grande diffusion des artistes noirs sur la chaîne par la suite. La Bibliothèque du Congrès a décrit Thriller comme « le clip le plus célèbre de tous les temps », et celui-ci a été nommé plus grand clip de tous les temps par diverses publications et sondages de lecteurs. En 2009, il est devenu le premier vidéoclip intronisé au National Film Registry en raison de son « importante valeur culturelle, historique ou esthétique ». Son succès a également renforcé Michael Jackson dans son statut d'icône de la culture pop.
Voici alors le Synopsis du vidéoclip Thriller de Michael Jackson.
Au début du clip, il n'y a ni accompagnement instrumental ni paroles chantées : le fond sonore consiste essentiellement en des chants de grenouilles et d'insectes nocturnes. La luminosité est diffuse et les lumières brumeuses.
Il fait nuit. Dans les années 1950, un jeune homme joué par Michael Jackson, du même prénom, est au volant d'une voiture avec une jeune fille (Ola Ray) dans la forêt quand soudain celle-ci tombe en panne. Quelques instants plus tard, le couple se promène, en marchant nonchalamment, profitant de la douceur du soir. Tandis qu'ils s'avouent un amour réciproque, ils se serrent l'un l'autre dans les bras. Michael offre à sa compagne une bague qu'il enfile à son doigt.
Alors que le jeune homme avoue à son amie qu'il est « différent » et qu'il veut en dire davantage, commence une musique sourde et lointaine, de plus en plus angoissante (crescendo du grave vers l'aigu). On perçoit la lune obscurcie par des nuages. Tel un rideau de théâtre, les nuages s'effacent. Un voile se lève sur un secret.
Lorsque Michael se relève après s'être effondré sans raisons apparentes, il s'est transformé en un monstre, a les yeux jaunes et les dents pointues et jaunâtres. La jeune femme hurle, les yeux exorbités, immobilisée par la peur. Tandis qu'elle crie, la transformation physique de Michael se poursuit : les oreilles s'allongent, deviennent pointues et proéminentes ; les doigts s'allongent et se dotent de griffes acérées ; des moustaches animales sortent de la joue du jeune homme. Une chevelure hirsute et abondante est apparue également. Sortant de sa léthargie, la jeune fille se met à courir à travers le bois. Michael, transformé en lycanthrope, rugit comme un lion. Une course-poursuite entre lui et la jeune fille s'engage.
Hurlant à la lune, le lycanthrope cherche sa proie. Il la poursuit jusqu'à ce qu'il se retrouve au-devant d'elle, il la bouscule et, allongée sur le sol, la demoiselle terrorisée regarde la bête se rapprocher d'elle, griffes et dents dehors, savourant sa victoire.
Alors que la mise à mort de la jeune fille semble acquise, nous n'y assistons pas : on découvre une salle de cinéma remplie de spectateurs, en train de regarder un film d'horreur (retour aux années 1980). Les premières minutes du clip n'étaient donc qu'une mise en abyme, une sorte de film à l'intérieur du clip. La caméra étant tournée vers les spectateurs, nous ne voyons plus le film à l'écran, mais nous pouvons encore en entendre les bruitages, faits notamment de cris et de bruits de lacération, qui suggèrent que la scène est très violente. Cette idée est confirmée par les réactions outrées des spectateurs, qui sont pour la plupart terrifiés ou dégoûtés.
Seul Michael Jackson, présent dans la salle, semble amusé par le film qu'il regarde, et savoure du pop-corn, hilare, tandis que la jeune fille qui l'accompagne lui serre le bras, terrorisée. La demoiselle veut partir, mais puisqu'il lui rétorque qu'il savoure ce film, la jeune fille, vexée, se lève de son siège et sort du cinéma. Le jeune homme décide de la suivre.
La mélodie de la chanson commence dans la séquence suivante. Il s'agit de l'entrée du cinéma, sur lequel sont inscrits le nom de l'acteur principal du film et le titre du film, éponyme de celui de la chanson : « Vincent Price » et « Thriller ». Michael rejoint sa petite amie et entame une discussion avec elle. Ils marchent ensemble, sous un éclairage diffus et brumeux. Michael commence à chanter.
Le couple marche jusqu'aux abords d'un cimetière sans s'en rendre compte. Des cadavres sortent de leurs tombes ou de leurs caveaux à l'insu du couple qui marche dans la rue en longeant le mur d'enceinte, sans les apercevoir. Une voix off, celle de Vincent Price, se fait entendre lors de la sortie des morts-vivants de leurs sépultures, puis seule la mélodie les accompagne dans leurs déambulations à travers le cimetière pour rejoindre les vivants.
La musique s'arrête soudainement lorsque les zombies s'approchent des deux imprudents. Le couple est cerné. Sous le regard horrifié de la demoiselle, son compagnon se transforme en mort-vivant au contact des créatures. Michael se met alors à danser longuement sur la route déserte, sa chorégraphie en totale osmose avec celle des créatures du cimetière. La demoiselle assiste à cette chorégraphie sans songer à s'enfuir. Lorsqu'elle sort de sa transe, la jeune femme court jusqu'à une demeure qui a tout l'air d'être abandonnée. Ses poursuivants, Michael inclus, la suivent, la porte close de la demeure est attaquée à coups de poing par les êtres démoniaques.
À l'intérieur la demoiselle est prise au piège puisque les créatures brisent les fenêtres, le sol et les portes, pour se rendre dans la pièce grise, défraîchie et poussiéreuse dans laquelle elle s'était retranchée. Ne cessant de hurler, elle se cache les yeux et elle est terrorisée. Elle se recroqueville dans un canapé se trouvant dans la pièce. Les créatures et Michael s'approchent d'elle, menaçants, nombreux et implacables. Alors que le zombie fraîchement créé lui agrippe le bras, elle hurle de terreur, les yeux clos, puis dès lors qu'elle les rouvre, elle découvre avec stupeur que le jeune homme est sans traces de sa nouvelle condition : il est souriant, engageant, il lui parle avec humour.
La pièce dans laquelle ils se trouvent n'est plus du tout comme celle dans laquelle la demoiselle est arrivée : il y a des cadres aux murs, une plante verte, une lampe allumée, le canapé est recouvert d'une belle housse, il y a des rideaux aux fenêtres.
La jeune fille se relève et il la prend dans ses bras. Serait-ce la fin d’un simple cauchemar ? Hélas, contre toute attente, pour dernière image, Michael se tourne alors face à la caméra avec les yeux jaunes, tandis qu'un rire diabolique se fait entendre. La fin.
A savoir que, Michael Jackson a pris contact avec John Landis après avoir vu son film Le Loup-garou de Londres (1981). Le duo voulait concevoir un court métrage avec un budget beaucoup plus important que les clips de l'époque. La maison de disques de Jackson, Epic Records, ne s'est pas trop investie dans le projet, n'estimant pas nécessaire de dépenser encore de l'argent alors que l'album Thriller s'était déjà très bien vendu. Un making-of accompagnant le clip fut ainsi réalisé pour être diffusé à la télévision et distribué en VHS afin d'amortir le coût du projet. Making Michael Jackson's Thriller devint à sa sortie la vidéo musicale la plus vendue avec 9,5 millions d’exemplaires écoulés et participa à l'essor de la VHS.
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À suivre